Une boussole indispensable pour les changements de parcours

Qui suis-je, où vais-je ?… Pour répondre à ces questions fondamentales, qui nous taraudent tous au moment d’attaquer un tournant de notre parcours professionnel, il existe un outil des plus fiables. Et si le bilan de compétences était à la vie professionnelle ce que la psychanalyse est à la vie intime, un voyage introspectif et rétrospectif nous permettant d’évaluer en toute objectivité nos forces et faiblesses pour avancer dans la bonne direction ? Mais avant d’entamer cette démarche, quelques recommandations s’imposent pour éviter les sorties de route…

 

  • Motivation est le maître-mot d’un bilan de compétences réussi. Pour qu’il vous apporte une aide précieuse dans votre reconversion ou votre évolution professionnelle, vous devez être sûr de votre volonté de changement et convaincu par votre projet d’avenir. N’oubliez pas que votre bilan de compétences a un coût. Sans objectif ni motivation, le risque du fiasco personnel et financier se profile.

 

  • On fait toujours un bilan de compétences pour soi, jamais pour un employeur. L’orgueil ne faisant pas bon ménage avec l’exercice, ne cachez rien à votre formateur. Tricher à son bilan de compétences, c’est se mentir à soi-même !

 

  • Le bilan de compétences est une formation éligible au CIF (Congé Individuel de Formation) et, pour les salariés, soumise à l’accord préalable de votre employeur. Que vous soyez en poste ou en recherche d’emploi, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre organisme paritaire avant d’engager toute démarche (http://www.fongecif.com/contact.html).

 

  • Une fois prêt à vous engager dans le processus, choisissez avec soin votre centre de formation et exigez de rencontrer votre formateur au préalable. A l’issue des trois phases du bilan (préliminaire, investigation, conclusion), un document de synthèse strictement confidentiel vous est remis.