Afin de préserver l’écho-système plusieurs initiatives à teneur environnementale visent à améliorer l’habitat qui se doit désormais de porter un label ECO englobant le concept d’économie et d’écologie. Ainsi peut on évoquer une éco-conception des bâtiments voire d’écho-réhabilitation.

Il s’agit de réduire les déchets énergétiques en favorisant le recours aux nouvelles technologies et énergies renouvelables soit de préserver les intérêts particuliers et ceux de la planète. Ainsi l’on parle d’éco quartier, d’eco campus soit beaucoup d’études afin d’intégrer les nouveaux systèmes énergétiques,  la gestion du recyclages des ressources favorables au développement de la biodiversité locale.

L’on assiste à l’émergence de termes sophistiqués, labellisés mais surtout novateurs pour se différencier :  Projet européen FREILOT (Urban Freight Energy Efficiency Pilot), pour l’efficacité

énergétique du transport de marchandises en ville, Move in pure pour le rechargement électrique des véhicules à énergie propre, du monitoring urbain, le WATT et MOI afin que chacun puisse suivre en temps réel sa consommation énergétique.

Enfin est lancé un institut spécialisé dans le domaine de la santé en vue d’effectuer des recherches technologiques et scientifiques relevant de la microbiologies et infections face à l’essor industriel et économique.

Et pourtant, s’il s’agissait tout simplement d’en revenir au modèle de l‘éco village ?

Cette conception vise l’autosuffisance au sein d’une agglomération rurale ou urbaine qui utilise et valorise la permaculture. La permaculture est une production locale qui se satisfait des produits de saison et d’énergie propre via l’implantation d’une petite éolienne, l’installation de panneaux solaires pour entretenir un petit jardin maraicher. Ce modèle économique alternatif a fait ses preuves comme en témoigne le réseau en place qui souhaite mette un terme à la production de masse. Cependant, il convient de rester vigilant sur la définition même de ce concept puis-qu’aucun éco village ne fonctionne de la même façon. Finalement, cela rejoint le concept même idéologique de rejet du capitalisme, du profit via l’uniformisation. Au contraire, il s’agit de cultiver les différences et d’accorder à chacun et chaque chose sa place, le droit d’être soi. Que les choses soient à leurs rythme c’est-à-dire dans le respect. Idéalement, le regroupement en coopérative c’est-à-dire en partage de savoirs faire permet à chacun de se réaliser pleinement. C’est alors que des objectifs peuvent prendre forme

Comme par exemple

  • l’autosuffisance alimentaire supprimant ainsi les transports intempestifs et charges inhérentes au rendement productif. Culture, élevage assimilable au concept bio déjà engagé par certains agriculteurs ayant changé d’optique vis-à-vis du rendement et quotas improbables associés à des frais de mise en conformité aux normes industrielles drastiques.
  • Une dimension environnementale de préservation des l’espaces via un entretien, une mise en valeur de revégétation, de respect des offres naturellement disponibles.
  • Une dimension humaine de développement du potentiel artistique culturel, poétique
  • Développement du savoir faire via la pédagogie inter générationnelle.

En conclusion, il s’agit de se recentrer sur les valeurs inestimables du potentiel naturellement humain, qui ont été oublié ou mis de coté afin d’être dépendant de firmes et industries ultra productives dont les intérêts sont le profit aux dépends de la nature et de ses espèces qui la peuple.

Pour trouver un de ces villages, il suffit de se connecter au site de réseau Français des éco-village.

Y faire un court séjour et connaitre d’avantage les propriétés bienveillantes permet de se faire sa propre idée.